“ All our dreams can come true, if we have the courage to pursue them ” ― Walt Disney
“ Bonjour, bonjour! Je dirai même plus, boonjouuur touuuut le monde ”
Booooon, c'est ce qui s'appelle une très longue pause. Je n'étais pas certaine de revenir un jour. Je pense que j'avais peur de me mettre la pression pour poster alors que de base c'était juste pour le plaisir d'écrire et de partager. Doooonc, au lieu de me mettre un stress débile j'ai préféré m'arrêter un peu *normooool* Juste lorsqu'on a commencé à me trouver des problèmes niveau santé. Puis j'ai du me focus sur ça et j'ai complètement zappé le blog. Après je ne dirai pas que je n'avais pas le temps, juste que j'avais autre chose à penser et plus la force de faire rien d'autre. Même sortir de chez moi c'était devenu compliqué. Je devais me mettre un coup de pieds au cul pour participer aux anniversaires et pour aller travailler *tout autant normooool*
Mais, du coup, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Et bien, on m'a d'abord diagnostiqué une leucémie, *autant voir le pire*, en septembre 2021. On a ensuite cherché et cherché, pour mettre de côté cette maladie et trouver des tumeurs au foie et un estomac mort. Alors c'est tout autant peu sympathique mais c'est beaucoup moins grave *dans mon malheur c'était plutôt une bonne nouvelle* J'enchainais déjà les rendez-vous, mais alors là c'était une course. Une fois que le problème était ciblé, on ne s'est pas arrêté. C'était à la fois trèèèès long et rapide. Il y a eu une pause en Aout 2022 puis dès que le jour de l'opération a été donné, tous les deux jours je voyais un nouveau médecin.
Mais le moral dans tout ça? Il s'est dégradé petit à petit. J'ai d'abord commencé par me dire "il y a pire, prends sur toi". Puis lorsqu'on a pu mettre un point sur ce qui n'allait pas, mon corps a suivi. J'ai commencé à sombrer. J'étais de plus en plus fatiguée. Je tombais non stop malade *la moindre petite bactérie était pour moi*. Je grossissais à vue d'oeil. Je passais de la joie, à l'énervement aux pleurs. Je commençais à ne supporter plus personne, moi la première. Je ne me supportais plus, mentalement comme physiquement. Je n'arrivais plus à me regarder dans une glace. Et, je me suis refermée sur moi même. Et vous voyez la suite. Certains ont fait du forcing pour rester à mes côtés *et je ne les remercierai jamais assez* M'accompagner dans les bons comme dans les mauvais moments. Pendant que d'autres m'ont tourné le dos. Vous comprenez, je ne prenais plus de nouvelles. Je n'avais plus de temps à leur consacrer. Je ne voulais plus sortir *pauvre d'eux n'est-ce pas*. Du coup, c'était plus simple de me remettre la faute dessus. Je me suis aussi focus sur la travail. Je vivais pour Disney et pour mon chat. C'était une boucle. Mais, mine de rien, ça me permettait de garder la tête hors de l'eau.
Une fois arrivée le jour J, que dire? Ce fut compliqué *il n'y a pas d'autres mots*. Je ne pouvais pas regarder la TV, de peur de vomir s'il y avait de la nourriture. La première pub que j'ai pu voir a été celle de KFC ... Depuis je ne peux plus y manger ou tout ressort. Je ne pouvais pas regarder mon téléphone, les lettres qui bougeaient, lorsque je tapais des messages pour rassurer mes proches, me donner envie de vomir. Je ne pouvais pas me pencher, de peur de vomir. Certaines odeurs me donnaient ... *j'avais tout le temps envie de vomir quoi*. Je devais dormir sur le dos pour éviter de crier tellement ça me faisait mal, mais surtout pour garder le cathéter bien planté dans ma main. Les infirmiers passaient matin, midi et soir pour m'injecter des produits, de l'eau *oui j'étais déshydratée* et me piquer. Et les douleurs... Ces douleurs toujours présentes mais moins fortes. Comme un manque en plein milieu et des couteaux qui se plantent un peu partout.
Mais ma chance, dans ces moments difficiles, c'est que j'avais ma maman avec moi. Elle m'a tenu la main dès mon retour du bloc *retour qui fut repoussé vu que j'ai mis plus de temps que prévu pour me réveiller*. Qui m'a aidé à refaire mes premiers pas. Qui m'a aidé à manger. Qui m'a aidé à me laver. Et qui m'a encouragé lorsque j'en venais à pleurer et à baisser les bras. Qu'est-ce que je ferais sans elle? Sans ma famille? Et sans mes ami(e)s qui ont été à mes côtés par la pensée *et par messages lorsque j'ai pu les lire sans vomir* ou physiquement après leurs journées de travail. Et tout ça m'a aussi permis de faire le tri une fois l'opération passée. J'ai mis beaucoup de personnes de côtés *ou supprimées*. Si dans mes moments les plus bas, ces personnes n'ont su m'accompagner, pourquoi les garder lorsque la vie brille devant moi. Et je me sens plus légère. Je ne dirai pas que je n'ai eu aucun pincement au coeur, mais il était temps.
Voilaaaa, en gros ce que vous avez pu rater. Je ne sais pas encore à quelle vitesse je posterai ici. Je me vois bien remettre des playlists mais peut-être pas mensuel. Peut-être par saison, où lorsque j'en ressens le besoin. Pareil niveau "article écrit". Lorsque j'en sentirai le besoin "hello it's me" ahah.
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